Mes missions en Sibérie
EAN13
9782204093736
ISBN
978-2-204-09373-6
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
L'histoire à vif
Nombre de pages
255
Dimensions
10 x 10 x 2 cm
Poids
501 g
Langue
français
Langue d'origine
russe
Code dewey
253.092
Fiches UNIMARC
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Mes missions en Sibérie

De

Cerf

L'histoire à vif

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En 1950 paraissaient, aux Editions du Cerf, « Mes missions en Sibérie », de l'archimandrite Spiridon, un livre qui « enchanta » le grand slavisant Pierre Pascal. La traduction qu'il en fit eut un grand retentissement. Aujourd'hui, cette traduction est complétée par la « Confession d'un prêtre devant l'Église », qui n'a été que tout récemment tirée de l'oubli. L'oeuvre, profondément humaine, imprégnée d'esprit évangélique, se lit comme un roman. Elle décrit la trajectoire d'un homme pétri de bonté et d'amour, évoluant au sortir de l'enfance dans le monde pittoresque de bagnards, de criminels, que sa douceur amène peu à peu au repentir. En toile de fond, une Histoire qui balbutie. Les mouvements prérévolutionnaires de 1905 laissent pressentir les derniers feux de l'empire et l'éclatement de la Première Guerre mondiale devient la source des tourments intérieurs et de la révolte du moine Spiridon contre les puissants de ce monde en politique comme dans l'Église. Ces événements marquent la rupture avec le monde ancien, qui n'a pas su mettre en pratique le Sermon sur la Montagne et répandre son message de paix et d'amour. L'auteur de cette « Confession » ne se départ jamais de son humilité et sait se reconnaître pécheur. À l'instar d'un saint François d'Assise et de bien d'autres saints qui ont eu maille à partir avec des autorités peu favorables à leur souffle prophétique, authentiquement chrétien, qui bousculait les habitudes acquises, il garde un amour indéfectible pour l'Église, malgré ses turpitudes. Même si cette voix n'échappe pas au reproche de tenir insuffisamment compte de la lourdeur de la pâte humaine, des pesanteurs de l'histoire, du poids du péché qui accable les âmes, elle est aujourd'hui indispensable dans son rappel de « l'unique nécessaire ». Le saint patriarche Tikhon prit connaissance de cette « Confession » adressée au « Très Saint Concile local de toutes les Russies » (1917) mais, dans sa sagesse, jugea préférable de ne pas la rendre publique. Le brûlot était trop fort, les esprits n'étaient pas préparés à l'apprécier à sa juste valeur.
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