- EAN13
- 9791037036735
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 14/11/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La sexualité en images
Regards croisés sur l'érotisation des corps
Grégori Jean, Bertrand Cochard
Hermann
Autre version disponible
-
Papier - Hermann 33,00
Depuis le début des années 2000, nombres d’ouvrages, d’articles ou de numéros
de revues se sont proposés d’ériger « la pornographie » en objet d’étude
proprement théorique, et de l’appréhender, au sens large, comme un « fait
anthropologique ». La pornographie a ainsi été érigée en objet/sujet du
discours des sciences humaines et sociales, et située au croisement d’une
série d’évolutions indissociablement sociales, économiques et technologiques.
Ceci explique et justifie qu'elle ait été élevée au rang de paradigme – ce
dont témoigne de manière exemplaire l’émergence des Porn studies et leur large
diffusion dans le champ académique. C'est à l'exploration de ce paradigme que
cet ouvrage est consacré, en s'attachant, d'une part, à la question du rapport
entre les « phénomènes érotiques » et les « objets pornographiques », et,
d'autre part, au problème que constitue le lien intrinsèque entre une
industrie pornographique qu’on prétend ou espère à termes émancipatrice pour
les sujets désirants, et le néo-capitalisme dont l’hégémonie économique et
culturelle tient précisément à sa manière d’investir et de maîtriser le désir.
de revues se sont proposés d’ériger « la pornographie » en objet d’étude
proprement théorique, et de l’appréhender, au sens large, comme un « fait
anthropologique ». La pornographie a ainsi été érigée en objet/sujet du
discours des sciences humaines et sociales, et située au croisement d’une
série d’évolutions indissociablement sociales, économiques et technologiques.
Ceci explique et justifie qu'elle ait été élevée au rang de paradigme – ce
dont témoigne de manière exemplaire l’émergence des Porn studies et leur large
diffusion dans le champ académique. C'est à l'exploration de ce paradigme que
cet ouvrage est consacré, en s'attachant, d'une part, à la question du rapport
entre les « phénomènes érotiques » et les « objets pornographiques », et,
d'autre part, au problème que constitue le lien intrinsèque entre une
industrie pornographique qu’on prétend ou espère à termes émancipatrice pour
les sujets désirants, et le néo-capitalisme dont l’hégémonie économique et
culturelle tient précisément à sa manière d’investir et de maîtriser le désir.
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