- EAN13
- 9782810710072
- Éditeur
- Presses universitaires du Midi
- Date de publication
- 09/2020
- Collection
- Méridiennes
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Destins d’étoffes
Usages, ravaudages et réemplois des textiles sacrés (XIVe - XXe siècle)
Christine Aribaud
Presses universitaires du Midi
Méridiennes
Organisées par l’Association Française pour l’Étude du Textiles (AFET) et
l’axe Religion – Culture – Pouvoir du Laboratoire de recherche FRAMESPA
(Université Toulouse 2), ces journées d’étude (Toulouse, 1999) ont été
consacrées à l’observation et l’analyse des pratiques du réemploi et du
ravaudage, aussi fréquentes que reconnues dans l’histoire des textiles du
Moyen Âge à nos jours. Le contexte dévotionnel et liturgique dans lequel
renaissent certains textiles à une seconde vie pose des problèmes importants :
le passage du profane au sacré et vice versa, la pérennité de leurs usages
primitifs, dont les traces sont plus ou moins visibles ou identifiables, leur
sacralisation et, inévitablement leur profanation. Les auteurs,
anthropologues, archéologues, conservateurs de musées, historiens, historiens
de l’art ou restaurateurs se sont interrogés sur les raisons de ces procédés,
sur leurs enjeux, et le simple fait que l’Église catholique ait eu à statuer
régulièrement sur ces réemplois en signale l’importance et prouve que la
question dépasse très largement des problèmes de nature couturière voire
d’économie domestique.
l’axe Religion – Culture – Pouvoir du Laboratoire de recherche FRAMESPA
(Université Toulouse 2), ces journées d’étude (Toulouse, 1999) ont été
consacrées à l’observation et l’analyse des pratiques du réemploi et du
ravaudage, aussi fréquentes que reconnues dans l’histoire des textiles du
Moyen Âge à nos jours. Le contexte dévotionnel et liturgique dans lequel
renaissent certains textiles à une seconde vie pose des problèmes importants :
le passage du profane au sacré et vice versa, la pérennité de leurs usages
primitifs, dont les traces sont plus ou moins visibles ou identifiables, leur
sacralisation et, inévitablement leur profanation. Les auteurs,
anthropologues, archéologues, conservateurs de musées, historiens, historiens
de l’art ou restaurateurs se sont interrogés sur les raisons de ces procédés,
sur leurs enjeux, et le simple fait que l’Église catholique ait eu à statuer
régulièrement sur ces réemplois en signale l’importance et prouve que la
question dépasse très largement des problèmes de nature couturière voire
d’économie domestique.
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